Eve est dérangée par la visite inopportune d’une famille qui voulait voir sa maison mais dont la présence se révèle vite envahissante.
Quatrième de couverture : Une visite envahissante
Oregon. Alors qu’elle observe la famille inconnue franchir le pas de sa porte, Eve comprend qu’elle a probablement commis l’erreur de sa vie en la laissant entrer. Ce soir d’hiver, une terreur glaçante balaie brutalement les plans d’avenir d’Eve et Charlie lorsqu’une étrange famille surgit sur leur perron et demande la permission de visiter la maison isolée que les deux jeunes femmes viennent tout juste d’acquérir, dans laquelle le père prétend avoir grandi.
Rapidement, les phénomènes inexplicables s’enchaînent. La porte de l’effrayant sous-sol s’ouvre toute seule, des silhouettes décharnées arpentent les couloirs et Shylo, la border collie du jeune couple, change brutalement de comportement. Quand une tempête de neige éclate et la confine avec ses invités indésirables, Eve est rongée par une nouvelle inquiétude… « Ils ne s’en iront plus jamais » , lui souffle une petite voix.
Mon impression
Je précise que j’ai découvert cet ouvrage dans la version audio. Et je remercie le site Netgalley vivement pour son service de presse.
L’idée de base était prometteuse. En effet, les scènes glaçantes suggèrent avec succès une impression d’horreur avec tous ces éléments. Une météo hostile- Une maison isolée au milieu de la forêt – Des portes et des recoins insoupçonnés – Un couple de femmes qui y vivent avec un chien – Une des deux femmes montre un équilibre psychique fragile – Une petite voix lui envoie les signaux négatifs – Des visiteurs inopportuns et intrusifs –
L’ambiance soignée est appropriée pour mettre le lecteur dans la condition d’avoir la chair de poule. On rentre dans l’univers de Stephen King. D’ailleurs, le ton et les approches vocales adéquats de la version audio donnent de la puissance à cette touche de ressenti malsain.
Pour augmenter le suspense, le personnage de Eve dont on assiste à toutes les déveines nous émeut, elle est attachante. En compatit avec elle, on a envie qu’elle se sorte du guêpier dans laquelle elle s’est fourrée en acceptant la présence de ces hôtes inopportuns et non désirés. Et finalement on s’irrite de tout, tous ceux qui la font « tourner en bourrique ».
Mais le livre n’a pas tenu ses promesses. La mayonnaise avait pris, mais elle est retombée. Pour le coup, à force de phénomènes inexpliqués, l’auteur m’a perdue. Les chapitres intercalés dans ceux de la narration ne sont pas très cohérents, car j’ai eu du mal à les rattacher à l’histoire.
Le dernier chapitre, pour moi, arrive abruptement.
Evidemment, cet avis n’est que le mien, et ne demande qu’à être contredit.
