A la limite du burn out, Lina s’offre une retraite solitaire pour se ressourcer, même si sa famille se désole de son absence pour Noël.
10 /10 /2023
200 pages.
Lina se sent épuisée d’avoir dû pallier les lacunes éducatives de sa mère envers sa fratrie. Ainsi, elle éprouve le besoin de faire le point dans sa vie. Alors avec l’opportunité d’une résidence au Canada prêtée par un ami de sa grand-mère Yaya, elle n’assistera pas aux fêtes de fin d’année en famille. Cependant, son projet de retraite solitaire va être contrarié par la présence de Yahia qui s’invite au voyage et des visites répétées des voisins alentour. En pensant se débarrasser de ces intrus, Lina va devoir participer à un concours d’illuminations. Et c’est le début de défis à venir… notamment avec le lama, l’animal fétiche du village,
Mon impression sur le livre : un Noël en solitaire pour se ressourcer.
Ce livre feel good sur Noël, comme chroniqués ici ou là, fait du bien. Le scénario est audacieux et fantasque, mais pourquoi pas ? Voici nos cousins outre-Atlantique, si bien réputés pour leur accueil chaleureux, et cela fait plaisir. La Lecture est agréable, sans prise de tête et sur laquelle on ne va pas y passer le réveillon ! Une bonne distraction pour le temps d’un week-end – ou d’une semaine pour ceux qui lisent plus lentement.
Pour Lina, comme pour beaucoup, les fêtes de fin d’année ne se résument pas seulement une réunion de famille. En effet, le mélange d’émotions s’accompagne de multiples contraintes à gérer comme la décoration, la logistique, les repas, les cadeaux. Lina a trouvé le moyen d’y échapper. Mais son nouvel entourage ne va pas la laisser tranquille et pire, va lui confier la responsabilité d’un lama !
Lina représente le pilier sur qui toute la famille se repose. Elle est jeune et pourtant plus mature que sa mère. Et elle a tenu bon pour résister aux supplications de cette dernière pour qu’elle soit présente à Noël. Comme notre héroïne aspire à de la tranquillité pour se ressourcer en toute solitude, elle a une alliée à ses côtés en la personne de sa grand-mère.
Avec Yaya, la fantaisie est présente. On retrouve en elle, la grand-mère du film de La Boum, une femme blindée par l’expérience des années, mais qui a conservé un grain de folie.
Si des fêtes de fin d’année vous enquiquinent, les déconvenues de Lina sur moins de 200 pages boosteront votre moral et vous dépayseront.
