Le procès de Klaus Barbie, donne un prétexte à l’auteur de confronter son histoire familiale, et surtout paternelle, face à l’Histoire.

01/25
Cette bande dessinĂ©e s’inspire du livre Ă©crit par S. Chalandon.
Pour le fond, je vous renvoie donc à cette chronique, sévère.
On redécouvre ici, le livre mais avec un nouveau regard. En effet, le retranscrire en bande dessinée est une idée très originale. Et le récit se prête bien à cet exercice.
L’auteure respecte la chronologie des chapitres initiale de l’ouvrage de S. Challandon. Les personnages prennent corps, et les lieux se dessinent devant nous pour une meilleure reprĂ©sentation de la rĂ©alitĂ© encore.Â
Mon impression sur l’ouvrage
Cette illustration s’adapte parfaitement non seulement au rĂ©cit, mais les lieux et les personnages historiques sont bien reprĂ©sentĂ©s. Les codes couleurs laissent deviner les diffĂ©rentes pĂ©riodes. Ainsi on distingue le prĂ©sent les flashback, les souvenirs de Sorj ou avec le vĂ©cu mythifiĂ© de son père, Ă la fois hĂ©ros, vendu ou lâche.Â
Le fond des 2 ouvrages est identique. Pourtant , je me suis prĂŞtĂ©e Ă l’idĂ©e de dĂ©couvrir la version bande dessinĂ©e. Et je me suis nettement moins ennuyĂ©e, pourtant peu adepte de BD.

Est ce que la forme littĂ©raire de S. Chalandon n’Ă©tait pas agrĂ©able Ă lire ? Est-ce qu’une illustration colorĂ©e a suggĂ©rĂ© l’apparence d’une certaine lĂ©gèretĂ©, plus appropriĂ©e au comportement du père de Sorj.
En tout cas, l’ouvrage m’a totalement convaincue. Et tant mieux ! En effet, le fond de l’histoire est important pour la mĂ©moire collective. Et ainsi, les lecteurs de BD seront eux aussi touchĂ©s par le message indirect de S. Chalandon. Et les personnes rĂ©ticentes aux livres traditionnels pourront s’accrocher aux images pour se rappeler des pans de notre Histoire qu’il ne faut pas oublier.Â
Il s’agit d’un des plus grands procès de notre histoire contemporaine, de la dĂ©portation des enfants d’Izieux.







