Chroniques réguliÚres sur des livres, présentations de nouveaux auteurs

💚💚💚💚 UNE AUTOBIOGRAPHIE d’Agatha Christie

MON AVIS

730 pages
Ed. Le Masque
30/10/2019
Service de presse, merci Ă  Netgalley et les Ă©ditions JC LattĂšs.

Les 700 pages nĂ©cessaires pour retracer la vie d’une vie remplie se lisent avec la mĂȘme facilitĂ© et addiction que ses romans. RĂ©Ă©ditĂ© aujourd’hui, je ne peux que vous inviter Ă  lire cet excellent ouvrage. Au fil des lignes, quand la bien-nommĂ©e « reine du crime » dĂ©cline ses occupations, rencontres, joies et dĂ©convenues Ă  toutes les Ă©poques de son existence, une question nous taraude : comment a-t-elle trouvĂ© le temps d’ĂȘtre aussi productive ? Le rĂ©cit de sa vie, une Ɠuvre littĂ©raire Ă  elle seule, procure une richesse culturelle.

UN TEMOIGNAGE DE SON ÉPOQUE

Voici tous les thÚmes que vous trouverez développés dans ses mémoires :

Bourgeoisie moyenne de l’Angleterre – Education des « jeunes filles » – Organisation de la famille – Gens de maison – La vie quotidienne, le travail – rĂšgles de biensĂ©ance – Paris au dĂ©but du siĂšcle – Les sports et loisirs du dĂ©but du siĂšcle – prise en compte de la vieillesse – Europe de l’époque d’avant-guerre – Loisirs de la jeunesse dorĂ©e – La PremiĂšre Guerre mondiale – La Seconde Guerre mondiale – L’Angleterre pendant la Seconde guerre mondiale – rĂ©quisitions des propriĂ©tĂ©s pour l’armĂ©e – bombardements – l’aprĂšs-guerre.

Agatha Christie a une grande ouverture d’esprit vis-Ă -vis de toutes les civilisations. N’oublions pas que son pĂšre amĂ©ricain a dĂ» dĂ©jĂ  lui transmettre un goĂ»t pour la nuance des cultures. Jeune, elle a dĂ©jĂ  beaucoup voyagĂ© hors d’Angleterre. Les Français peuvent se targuer de marquer ses plus lointains souvenirs : ceux de Paris laissent songeurs (ex. anecdotes des moustiques), et les CauterĂ©siens peuvent en ĂȘtre fiers.

Tous les lieux et de pays visitĂ©s impressionneront les plus intrĂ©pides voyageurs quand on pense qu’elle a voyagĂ© seule, dans des pays parfois rĂ©ticents Ă  la libertĂ© des femmes, Ă  une Ă©poque dĂ©pourvue de moyen de communication. Le colonialisme anglais de l’Ă©poque a aussi contribuĂ© Ă  lui faciliter ses expĂ©ditions. Elle part du Devon, ou Dartmoor, pour l’Europe, l’AmĂ©rique du Nord, l’Afrique, le Proche et Moyen Orient. Une vĂ©ritable ambassadrice ! Ses diffĂ©rents pĂ©riples actent des anecdotes, et des expĂ©riences que nul autre ne pourra vivre et narrer.

Son vĂ©cu de civile durant les guerres (deux guerres mondiales) ne manquent pas d’intĂ©rĂȘts non plus.

Ne pas manquer les anecdotes de ce personnages hors-normes bardĂ©e d’humour :

– Ses distractions amusantes avec ses animaux de compagnie, membres intĂ©graux de la famille.
– Sa vision de la « drague » Ă  l’époque sa jeunesse rĂ©duite Ă  des « ententes » hypocrites

– La cĂ©lĂ©bration de son premier mariage stupĂ©fiera le lecteur.
– Son expĂ©rience de jeune conductrice Ă  l’heure oĂč le permis de conduire n’était pas obligatoire est risible.
– Ses voyages en train ou bateau sont truffĂ©es de mĂ©saventures plus ou moins glorieuses mais distrayantes.

UNE ÉCRIVAINE HORS-NORME

Elle a produit un nombre phĂ©nomĂ©nal de livres, nouvelles, et feuilletons et malgrĂ© cela, elle reste modeste en s’Ă©tonnant de son succĂšs. D’ailleurs elle a mis beaucoup de temps Ă  se considĂ©rer comme exerçant le mĂ©tier d’«écrivain». Et, Ă  force d’Ă©crire des policiers, elle s’essaye dans un autre registre, et intrĂ©pide se remet en question avec le pseudo Mary Westmacott.

Voici ici ses techniques de romanciĂšres :

Pour ses personnages. Elle insĂšre dans ses Ă©crits des personnages rĂ©currents : H. Poirot, un Belge qui devait se diffĂ©rencier de Rouletabille et Sherlock Holmes, Hasting, 
 et Miss Marle (inspirĂ©e de sa Mamie Ă  certains Ă©gard). Pour le personnage de ses livres, elle explique Ă  qui elle pense pour leur donner un rĂŽle dans ses histoires. Exemple : des connaissances comme Belcher devenu Sir Eustache Pedler pour le livre L’Homme au complet marron (initialement intitulĂ© Le MystĂšre du moulin, ou des inconnus dans la rue…

Ses grands succĂšs : pour elle, c’est Le Meurtre de Roger Ackryod ». Les dix petits nĂšgres lui ont donnĂ© beaucoup de fil Ă  retordre aussi pour ficeler l’intrigue et la faire jouer en piĂšce. Elle demandait un droit de regard pour le tournage des feuilleton et des acteurs. Elle s’Ă©tonnait toujours de voir le choix pour H. Poirot d’un homme un peu bedonnant. Mais dans le crime est notre affaire elle crĂ©e des personnages Tommy et Tuppence. Son premier thriller Mr Brown.

Sa technique d’Ă©criture : Ses brouillons, ses idĂ©es Ă©taient Ă©crits sans aucun formalisme, sur un coin de table, au grĂ© de ses journĂ©es. Elle privilĂ©giait l’Ă©criture manuscrite ou Ă  la machine, au lieu du dictaphone avec ce risque d’ĂȘtre moins concise. Pour elle, un roman policier doit contenir entre 350 000 et jusqu’Ă  450 000 voire 500 000 pur les romans Ă  suspens.

RESUME

SA FAMILLE, son enfance, cliquez sur la bande pour des détails

Agatha Miller est nĂ©e en 1880 Ă  Torquay (Devon, Angleterre). Son pĂšre d’origine amĂ©ricaine, un homme trĂšs « gentil », au sens noble du terme. Inutile pour lui de travailler, il est rentier. Sa rencontre avec la mĂšre d’Agatha remonte Ă  leur prime jeunesse : il est le beau-fils de sa tante qui avait Ă©levĂ© la fillette. De ce fait, une grande diffĂ©rence d’ñge les sĂ©pare et il mourra quand Agatha a 11 ans. La famille appartient Ă  la classe moyenne, et donc domestiques obligent- mais en nombre moindre que ceux des milieux trĂšs favorisĂ©s. Sans scolaritĂ©, Ă  la diffĂ©rence de son frĂšre Marty et sa sƓur Marge, l’univers d’Agatha se composait essentiellement de ces animaux domestiques (chiens, canaris
). La mĂšre a choisi d’instruire autrement la petite derniĂšre de la famille, une fille, dont l’instruction pouvait se faire au grĂ© de la volontĂ© des parents. Sa mĂšre s’en chargea et diversifia sa culture.

Le sens dĂ©sastreux des affaires de M. Miller, contraignit la famille Ă  rĂ©duire son train de vie Ă  sa mort, mais la maison d’Ashfield pu ĂȘtre conservĂ©e. Marge a Ă©pousĂ© James Watts. Marty, militaire un peu fantasque restera cĂ©libataire. Par souci d’économie, la famille part en France. Ainsi, Agatha Christie conserve dans ses meilleurs souvenirs d’enfant son sĂ©jour Ă  Cauterets. De lĂ , ils partirent Ă  Paris (les moustiques marquent sa mĂ©moire). LĂ , une jeune Française du nom de Jane lui a Ă©tĂ© attribuĂ©e comme nurse pour parfaire son français. Ses lectures d’enfants : C. Dickens, Dumas, Hewlett
 Elle a reçu une  instruction variĂ©e : musicale (qu’elle apprĂ©ciait), et dessin (oĂč elle ne brillait pas par son talent), thĂ©Ăątre, poĂ©sie…

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 – NĂ©e Agatha Miller dans une famille bourgeoise, un pĂšre bien plus ĂągĂ© que sa mĂšre est rentier. En dehors d’une scolaritĂ© traditionnelle, Agatha dĂ©veloppe une imagination pour se divertir seule. Puis, une instruction « maison » et des dĂ©placements familiaux la gratifient d’une excellente culture gĂ©nĂ©rale.
UNE JEUNESSE DORÉE MAIS SERIEUSE –

Pour rĂ©sorber les problĂšmes de santĂ© de sa mĂšre, Agatha, 17 ans part avec elle vivre au Caire plusieurs mois. LĂ , la jeune fille frĂ©quente la bonne sociĂ©tĂ© oĂč selon les convenances elle doit songer Ă  se «dĂ©goter » un mari. Suit un voyage en Italie, oĂč elle expĂ©rimente les sports hippiques, et l’aĂ©roplane en 1911. Quand la guerre survient, Agatha s’engage comme infirmiĂšre pour s’occuper des victimes, pour devenir prĂ©paratrice en pharmacie. Son apprentissage lui permet d’accĂ©der Ă  la connaissance de toxiques et de produits biologiques plus ou moins dangereux. Son travail au laboratoire elle lui laisse le temps d’écrire son premier roman. En parallĂšle, la jeune femme pubĂšre Ă©conduit plusieurs hommes avant de se fiancer Ă  Archie, engagĂ© dans l’armĂ©e. Or, comme la guerre se poursuit, Agatha loge toujours Ă  dans la maison familiale avec sa mĂšre. Et bientĂŽt sa grand-mĂšre Mamie, vieillissante vient aussi y habiter. Avec quelle duretĂ© Agatha Christie souligne les dĂ©sagrĂ©ments de cette prĂ©sence ! Cette personne ĂągĂ©e atteinte de cataracte s’ennuie, dĂ©veloppe des crises de paranoĂŻa par moments, oĂč elle s’imagine victime d’empoisonnement et de vols de bijoux. Agatha poursuit l’écriture comme loisir encouragĂ©e sans rĂ©serve par sa mĂšre sincĂšrement convaicue de son talent. Celle-ci lui suggĂšre mĂȘme de faire une retraite Ă  Dartmoor en guise de retraite pour Ă©crire Ă  l’envi. Elle rĂ©dige ainsi son premier roman sur Mary et Thom, refusĂ©e par les maisons d’édition « le cheval pĂąle ».

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AprĂšs une jeunesse au Caire, et des voyages en Europe, alors que la guerre Ă©clate, Agatha s’investit Ă  l’hĂŽpital pour s’occuper des malades. Elle Ă©pouse Archie, engagĂ© dans l’armĂ©e. Et tandis que son poste Ă©volue, elle achĂšve un premier roman Le Cheval pĂąle qui ne trouvera pas d’éditeur.
UN BONHEUR PAISIBLE –

La fin de la guerre annonce une reconversion professionnelle d’Archie dans la finance. Leur fille Rosalind naĂźt. Le nouveau mĂ©nage s’installe avec nurse et bonne dans une maison tout juste achetĂ©e. « La MystĂ©rieuse Affaire de style » intĂ©resse une maison d’édition Boddley Head. EnthousiasmĂ©e, Agatha signe le contrat incluant une clause l’engageant pour cinq ans. « Le Crime au golf » est son 3Ăš roman. On lui demande d’écrire des nouvelles et le tout lui assure quelques subsides. Agatha dĂ©veloppe peu Ă  peu ses personnages rĂ©currents : Poirot, Hasting, et la police française avec l’inspecteur Giraud et l’inspecteur anglais Japp. Puis, son mari et elle, saisissent l’opportunitĂ© d’une nouvelle reconversion professionnelle d’Archie. En effet, un de ses amis lui a proposĂ© un poste de conseiller financier de l’Exposition commerciale de l’Empire. Alors comme s’impose un dĂ©placement de neuf mois Ă  travers le monde pour le couple, Rosalind est laissĂ©e Ă  la mĂšre et Ă  la sƓur d’Agatha avec sa nurse. Le voyage les conduira en Afrique du Sud, en Australie, Nouvelle ZĂ©lande, HawaĂŻ, New-York
 À leur retour, Archie aprĂšs maintes difficultĂ©s parvient enfin Ă  retrouver un travail lucratif pour assurer un confort Ă  la famille. AccompagnĂ© du succĂšs littĂ©raire d’Agatha, le train de vie du couple bat son plein mĂȘme si ses revenus Ă  elle, demeurent encore modestes. Et peu Ă  peu la passion du golf gagne Archie tandis qu’Agatha continue d’écrire. Les Christie peuvent se permettent de dĂ©mĂ©nager Ă  Scotswood dans un secteur plus vert et proche des commoditĂ©s comme le golf. Dans la foulĂ©e Agatha acquiert une automobile et engage un agent littĂ©raire.

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La fin de la guerre permet enfin Ă  Agatha de s’installer en mĂ©nage avec son mari Archie Christie devenu conseiller financier Ă  la City, et une fille Rosalind naĂźtra. Agatha continue l’écriture et mĂȘme si son premier roman « La MystĂ©rieuse Affaire de style » est Ă©ditĂ©, ses revenus restent modestes. Forte de son troisiĂšme roman Ă©crit, Agatha dĂ©cide de suivre Archie Ă  la proposition de l’ami d’Archie M. Belcher de parcourir le monde durant neuf mois. À leur retour, la bonne situation professionnelle d’Archie et le succĂšs d’Agatha assure un train de vie confortable au couple.
UNE ORIENTATION RADICALE

Mais la mĂšre d’Agatha dĂ©cĂšde. Agatha rejoint sa sƓur dans le Devon oĂč s’ensuit une dĂ©pression pour l’Ă©crivain. Absente du domicile conjugal et un Ă©poux livrĂ© Ă  lui-mĂȘme, Archie est sĂ©duit par une autre femme et demande le divorce. Agatha, aprĂšs de vaines tentatives pour sauver son mariage, se rĂ©sout au divorce. Elle, continue Ă  Ă©crire malgrĂ© sa baisse de motivation. Rosalind va rentrer en internat Ă  sa demande. Agatha dĂ©cide de partir en Orient Express jusqu’en Syrie. Elle se rend ainsi pendant plusieurs mois en Iran, Liban (et bien d’autres pays du Moyen Orient). Elle se lie d’amitiĂ© avec un couple Katherine et Len Wooley. Par leur intermĂ©diaire, elle fait la connaissance de Max qui deviendra son second mari. Or, ĂȘtre cougar avant l’heure n’est pas facile et il lui a fallu combattre beaucoup d’a priori de toutes parts.

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DĂ©laissĂ© quelques temps par Agatha, partie rĂ©gler les suites du dĂ©cĂšs de sa mĂšre, Archie va chercher compagnie auprĂšs d’un autre femme et demande le divorce. Devenue femme cĂ©libataire mais indĂ©pendante, Agatha dĂ©cide alors de voyager Ă  bord de l’Orient-express vers l’Orient. LĂ -bas, elle fait connaissance d’un jeune archĂ©ologue Max.
ÉCRIVAINE ET FEMME D’ARCHÉOLOGUE ACCOMPLIE

Max, archĂ©ologue bien plus jeune qu’Agatha se montre d’une gentillesse hors normes avec elle. Dans le couple, chacun parvient avec le temps Ă  partager ses goĂ»ts avec l’autre. Agatha le suivra et l’aidera selon ses propres capacitĂ©s dans ses expĂ©ditions. Ils vont acquĂ©rir un terrain pour des fouilles prometteuses. Sur les fouilles, elle, s’adonne Ă  une activitĂ© qui lui plaĂźt : la photo. Elle dĂ©veloppe une bonne expĂ©rience pour immortaliser avec les piĂšces sorties de terre. Lui, jusqu’alors rĂ©ticent Ă  la littĂ©rature en dehors des livres scientifiques, va s’efforcer de lire les romans policiers Ă©crits par sa femme, pour lui faire plaisir, et finir par les apprĂ©cier. Agatha est reconnue dans le monde littĂ©raire jusqu’à la Reine d’Angleterre amatrice de son style. Mais, audacieuse, la « reine du polar » va tenter un nouveau domaine d’écriture : le thĂ©Ăątre. Avec la mise en scĂšne de trois piĂšces elle va rĂ©aliser un autre challenge, lĂ  encore rĂ©ussi.

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Agatha et Max en entente cordiale, partagent leur passion propre. En suivant Max dans ses expĂ©ditions en Orient durant de longues pĂ©riodes, Agatha continue d’écrire et confirme son talent crĂ©atif dans d’autres sphĂšres : l’écriture pour le thĂ©Ăątre.

Quelques citations

Si vous ĂȘtes vraiment modeste, vous n’écrirez jamais rien.
Il faut donc qu’il y ait un de ces dĂ©licieux moments oĂč, ayant une idĂ©e et voyant exactement comment l’écrire, vous vous ruez sur un crayon et un cahier, et vous vous mettez Ă  griffonner fĂ©brilement, portĂ© par un sentiment d’exaltation. C’est alors que les difficultĂ©s surgissent. Vous ne savez plus comment vous en sortir. Vous parvenez plus ou moins Ă  faire ce que vous aviez prĂ©vu, mais en perdant peu Ă  peu cette confiance qui vous habitait. Quand vous arrivez au bout, vous ĂȘtes sĂ»re que c’est complĂštement ratĂ©. Et deux mois plus tard, vous vous dites que, aprĂšs tout, ce n’est peut-ĂȘtre pas si mal.
Les gens heureux n’ont pas d’histoire, paraüt-il ?
Page 562 : Rien ne tourne exactement comme vous l’imaginiez quand vous griffonnĂ© le premier brouillon du premier chapitre, ou quand vous vous marmonnez une histoire Ă  vous-mĂȘme et que vous dĂ©roulez le film au cours d’une promenade.
p. 575 : Il pourrait donc y avoir des cobayes humains qui accepteraient un certain laps de temps d’expĂ©riences Ă  la place de la peine de mort, et qui s’il survivaient , se seraient alors rachetĂ©s et pourraient redevenir des hommes libres, la marque de CaĂŻn enfin effacĂ©e de leur front.
Page 535 : « Soit bon mécanicien si tu ne sais pas conduire le train. »
J’ai toujours Ă©prouvĂ© cette impression au sujet des voyages. Vous passez d’une vie Ă  l’autre. Vous ĂȘtes vous-mĂȘme, mais un vous-mĂȘme diffĂ©rent. Et ce nouveau vous-mĂȘme est libĂ©rĂ© des centaines de toiles d’araignĂ©es et de filaments qui vous enferment dans le cocon de la vie de domestique quotidienne.

La morale d’Archie son premier mari :
N’oublie pas que je ne suis bon à rien quand les choses ne vont pas comme il faut. Je ne supporte ni la maladie ni les gens qui ne sont pas bien dans leur peau.

Reader Comments

  1. Bravo pour cette chronique trĂšs dĂ©taillĂ©e. Effectivement 700 pages d’autobiographie, ça peut ĂȘtre sympa mais faut avoir envie de les lire lol. Mais elle a eu une vie intĂ©ressante sĂ»rement 😉

    1. Ce livre est une mine historique de la sociĂ©tĂ© d’une certaine sociĂ©tĂ© Ă  une Ă©poque passĂ©e. Je le recommande vivement car il est riche de beaucoup d’enseignement mais je suggĂšre de lire – comme je l’ai fait- en plusieurs tranches.

  2. Je dĂ©couvre ce blog avec grand plaisir. Et j’ai maintenant trĂšs trĂšs envie de lire la biographie d’Agatha Christie ! Merci pour le conseil.

    1. Merci Laetitia de ta confiance. De belles heures de lecture en perspective et une vie hors du commun Ă  dĂ©couvrir. N’hĂ©site pas Ă  laisser des commentaires en retour, mĂȘmes critiques ! Bonne lecture et Ă  bientĂŽt j’espĂšre pour une prochaine visite

    1. Merci Nath de ton passage, et j’espĂšre que la rubrique t’incitera Ă  la lecture de cet ouvrage ! Ă  bientĂŽt j’espĂšre


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