En travaillant au sein d’un foyer New Yorkais, la femme de ménage enfreint les consignes de ses employeurs pour recueillir un secret à protéger.

Résumé : un secret à protéger

Millie se retrouve confrontée à une situation complexe liée à son emploi de femme de ménage. Un couple l’engage pour travailler dans leur magnifique penthouse, mais dès l’entretien d’embauche, une certaine gêne se manifeste. Millie n’a de contact qu’avec le mari, qui lui interdit toute communication avec son épouse, invoquant le bien-être de cette dernière. Cette situation perturbe profondément Millie, qui soupçonne sa patronne d’être victime de mauvais traitements.

Mon ressenti

Dans le deuxième tome de la Femme de ménage, Millie, le même personnage principal assume le rôle de narratrice. Le ton rapide et un langage simple invitent à la légèreté et par ailleurs le récit prend le lecteur à témoin, ce qui lui donne une impression d’être un confident de choix. Ce cocktail réussi permet d’instaurer une certaine familiarité entre le lecteur et la narratrice qui se consolide au fil des ouvrages.

Mais

Je n’ai pas été convaincue par l’intrigue. Trop prévisible. De plus, les personnages sont peu développés, pas assez étayés. Je pense notamment au petit ami avocat, dont le rôle manque de cohérence, ce qui le rend finalement complètement inconsistant.

J’ai trouvé ce second ouvrage plutôt faible sur le plan de l’écriture. Le vocabulaire y est souvent redondant : par exemple, le verbe « emménager » apparaît au moins une trentaine de fois, et même jusqu’à dix reprises dans une seule page ! Après, c’est peut-être le problème de traduction. Une petite consultation du dictionnaire des synonymes aurait enrichi le texte car le français fourmille de nuances et de mots !

Néanmoins, cette approche a rencontré son public et s’est révélée efficace sur le plan commercial, puisque le livre figure parmi les dix meilleures ventes de cet été.