Au cœur des Pyrénées, une maison isolée, un secret de famille, une vengeance implacable, un huis clos glaçant… : Un Noël rageur

06/24
180 p.
Alice part de Bordeaux rejoindre son petit ami Pierrick déjà sur place pour fêter Noël et le Nouvel An la station des Gourettes (Pyrénées). Or, la maison héritée de ses parents se situe aux Adrets, à quelques kilomètres de là. Alors la tentation est trop forte pour la jeune femme de faire un détour pour récupérer quelques objets afin de les soustraire du partage avec son frère. Mais après cet arrêt, la voiture en panne la bloque sur les lieux isolés. Et malgré l’aide fortuite de Jordan, un habitant que le hasard a mis sur son chemin, Alice va devoir passer la nuit, seule, dans cette maison devenue inhospitalière.
Mon impression sur le livre
Mon choix pour cet ouvrage tenait au thème de Noël. En plus, le titre augurait un récit assez léger, du coup je pense qu’il n’est pas du tout approprié. Même au second degré. Et là, j’ai ma part de responsabilité, car j’aurais dû regarder avec plus d’attention le sous-titre :
Au cœur des Pyrénées, une maison isolée, un secret de famille, une vengeance implacable, un huis clos glaçant…
Ce sous-titre synthétise à la perfection le contenu de ces quelque 180 pages. Tous les ingrédients pourraient composer un thriller glaçant. Cependant, les événements s’enchaînent sans suspense, avec beaucoup de lieux communs et d’incohérences. Et le scénario est construit de telle façon que l’on devine tout.
Les flashbacks tentent d’expliquer l’attachement d’Alice avec ses souvenirs dans la maison. Encore un flop… car il en ressort une nette préférence de l’ensemble de la famille pour son petit frère, d’où un étonnement sur la sentimentalité des objets que la maison recelait.
Mon commentaire très sévère est aux antipodes de celui des autres lecteurs aux avis dithyrambiques. Et j’aurais été plus clémente si ce livre était un premier roman. Or, c’est le dixième écrit par l’auteure ! Sa qualité : il est assez court, même pas 180 pages, et donc pas de perte de temps, alors je lui en mets 2. Peut-être aussi que les incohérences sont dues à une certaine rapidité voulue par l’auteur dans les enchaînements. Pour le coup, la concision nuit au récit.
Pour les amateurs de huis clos à Noël, je vous propose aussi crime à Balmoral.