Une enquête royale
Voici le nœud de l’intrigue : Une petite cousine appartenant à la famille royale se voit confier une enquête sur son propre cousin.
Lady Victoria Georgiana Charlotte Eugenie, fille du duc de Glen Garry et Rannoch, trente-quatrième héritière du trône britannique, est complètement fauchée depuis que son demi-frère lui a coupé les vivres. Et voilà qu’en plus ce dernier veut la marier à un prince roumain !
Georgie, qui refuse qu’on lui dicte sa vie, s’enfuit à Londres pour échapper à cette funeste promesse de mariage : elle va devoir apprendre à se débrouiller par elle-même.
Décidément, les Windsor inspire les écrivains et les fictions ! Dans le genre, je vous suggère un autre roman dont la chronique est présente sur le blog : Meurtre à Balmoral.
Ainsi, plonger dans l’intimité des têtes couronnées m’attirait au premier abord, une manière d’en apprendre plus sur cet univers hermétique. Ensuite, cette dynamique scénarisait l’aristocratie dans des rôles épineux et pas trop dangereux. L’ambiance un peu surannée de la période Victorienne a son charme, et le style d’écriture le respecte dans une moindre mesure. Heureusement, car les quelques règles des protocoles très British de la dynastie royale manquaient d’explications.
Un cosy crime bien sympathique, MAIS je n’ai pas du tout adhéré à ce postulat. En effet, l’idée de mettre un membre de la famille en situation d’enquêteur amateur royale est amusante. Pourtant, l’originalité est exagérée, car son lien de parenté avec cette dynastie Windsor est rocambolesque. De plus, la réunion incongrue de ses deux parents, tout les oppose, d’un point de vue social et culturel. Ce postulat rend encore plus improbable les liens de ces derniers avec la reine. Et la mission qui lui est confiée est totalement saugrenue quand on pense au moyen dont dispose l’autorité suprême d’Angleterre.
Après avoir éprouvé une grande déception avec cette lecture, je suis déterminée à éviter les autres tomes de cette série. Trop d’ennuis . Je n’ai pas pu terminer l’ouvrage rempli d’incohérences. Mais je ne vous empêche pas de vous faire votre propre idée.
