RĂ©sumĂ© : disparition d’orphelins
 Investigation pour une disparition d’enfantsÂ
Une disparition d’orphelins dans un bâtiment laissĂ© Ă l’abandon s’est produite il y a des annĂ©es. Et la journaliste et cinĂ©aste Barbara Blair s’y intĂ©resse pour un reportage.
Domaine de la Haute-Barde.
Un énigmatique orphelinat, théâtre de terribles événements. Par une nuit d’orage, soixante-neuf ans plus tôt, des enfants ont mystérieusement disparu.
Spécialiste des édifices à l’abandon, la journaliste et cinéaste Barbara Blair va tenter de comprendre ce qui leur est arrivé. Mais les habitants du petit village n’apprécient guère cette étrangère qui vient remuer ce passé trouble, d’autant qu’un nouveau drame ne tarde pas à les frapper.
MON AVISÂ
Indiscutablement, le cadre contextualise la nostalgie entachée d’énigmes. Un bâtiment sinistre laissé à l’abandon depuis des années est cerné d’une nature désolée. C’est dans cette ambiance que, avec ses deux jeunes acolytes, Barbara Blair va consacrer un reportage sur ces lieux.
Ces personnages s’installent dans cette atmosphère lugubre et macabre en toute conscience. Et depuis des lustres, les mystères demeurent et s’entretiennent.
Personnellement, je regrette mon inflexibilitĂ©, mais j’ai dĂ» dĂ©laisser cette lecture, car je m’ennuyais littĂ©ralement. J’avais la sensation de stagner avec ces insupportables descriptions qui donnaient une impression de rĂ©pĂ©titions. Ces rĂ©currences servaient, je pense, Ă bien rendre compte du rĂ©alisme de la mise en scène triste et hostile. Mais cela n’a pas fonctionnĂ© avec moi, car j’ai abandonnĂ© des lieux et j’ai fui l’ouvrage. Â
En plus, je n’ai pas eu le temps, pendant les quelques pages j’ai lu, de m’attacher aux personnages. Je les ai trouvĂ©s fades et insipides. La succession de chapitres me parait dĂ©cousue et le tout ne m’a pas accrochĂ©e.Â
Comme je n’aime pas rester sur une mauvaise appréciation, il faudra que je découvre d’autres œuvres d’Armelle Carbonel pour me faire une véritable idée de cette auteure.
Je remercie néanmoins les éditions Fayard et Netgalley pour ce service de presse.