💜💜💜 PAS DE POT POUR LA JARDINIERE (tome3 Agathe Raisin) de M.C. Beaton - Blog de critique littéraire et présentation de lectures diverses

RÉSUMÉ

À son retour d’un long voyage, Agathe Raisin s’aperçoit avec dépit que Mary Fortune une nouvelle venue dans le village accapare l’attention de tous, et notamment celle de son voisin James Lacey. Il faut dire que cette divorcée à l’allure filiforme a beaucoup d’atouts pour être populaire, des atouts que n’a pas Agatha : bonne jardinière et bonne cuisinière.

Alors, pour ne pas être en reste et afin d’épater le voisin qu’elle convoite, Agathe décide de participer au concours d’horticulture, une activité quelle ne maîtrise pas du tout ! Heureusement l’aide de son ami Roy et leur petit « subterfuge » va augmenter ses chances de gagner. Cependant, bientôt la police va devoir mener une petite enquête à propos de dégradations dans les jardins du petit village. Mais ces crimes sont anodins en comparaison de l’assassinat de Mary Fortune retrouvée morte les pieds en l’air dans son jardin.

Toujours aussi curieuse, Agatha Raisin pour comprendre ce qui est arrivé à sa voisine, va mener son enquête de son propre côté… Et finalement, elle découvre que beaucoup de personnes en voulaient à cette « gentille » voisine encline à dire des vacheries.

MON AVIS

Encore un excellent moment de lecture sans prise de tète dans une ambiance British.

Deuxième tome que je découvre de la série Agathe Raisin. Un plaisir de retrouver Agatha égale à elle-même : attachante et humaine. Bourrée d’imperfections avec des doutes, mais franche, pugnace et décidée, son personnage est cohérent. Le roman offre les qualités pour tout lecteur sensible à la légèreté et l’humour dans une intrigue policière gentillette. Portée récemment à l’écran 📺, je regrette que l’actrice qui joue Agathe s’éloigne de l’image physique suggérée par son inventrice.

UN CLIN D’ŒIL SOCIÉTAL

Dans ce petit village, le groupe de personnes constituent une société sereine où tout le monde se connait. Les gens s’observent sans malignité, se jaugent, communiquent, interagissent. Bref, des humains normaux !

La VERTueuse Mary Fortunes : La moitié du roman développe les traits d’une femme qui s’intègre avec facilité dans le village. Au grand dam d’Agatha, c’est le genre de femme dépourvue de défauts qui énerve les autres car on ne peut rien lui reprocher : son physique avenant et son caractère affable ne gâche pas un talent culinaire exceptionnel. Alors même si tout le monde semble l’apprécier, dès leur rencontre, Agatha et elle n’éprouvent pas d’atomes crochus… à part l’attrait pour James Lacey, le voisin d’Agatha.

De l’humour grinçant : Avec son enquête sur Mary Fortune, Agathe découvre que cette femme plaisante s’est fait prendre prendre en grippe par la plupart. Celle-ci n’était pas avare de petites remarques acerbes qui ont fait grincer bien des dents  dont la causticité de ses phrases incisives fait sourire le lecteur ! Finalement, cette femme si respectée aurait pu pousser en beaucoup à la supprimer à coup de désherbant.

Un concours d’horticulture : L’animation ponctuelle du village met en rivalité les pouces verts des habitants passionnés de jardinage motivés d’exhiber leur talents. Or, pour supplanter Mary Fortune et impressionner son voisinage, Agathe Raisin décide d’y participer, malgré une affection douteuse cette activité. Ses subterfuges pour gagner ne sont pas piqués des hannetons ! Cependant le caractère bon-enfant du concours va prendre une ampleur d’envergure, avec une telle proportion que la police s’emmêle.