RESUME
elle lui offrit une sorte de Wonder box de type « séjour insolite » à la maison de retraite « les tournesols » sans limite de temps.
MON AVIS
Je remercie l’auteur pour ce SP via la plateforme simplement pro.
Le livre se lit vite avec cette écriture fluide, comme « les petits yeux étoilés » du même auteur. On y retrouve le ton léger pour parler des choses graves de la vie :
 P.42 :  son papa venait d’ĂŞtre admis au club des malades d’Alzheimer avec mention et fĂ©licitations du jury.
P. 67 : Comparaison des procĂ©dures de l’hĂ´pital avec Fort Bayard
On retrouve ici la problématique des soignants-soignés souvent mentionnés dans diverses chroniques du blog :
Comme dans Patients  de Grand Corps Malade, le personnel soignant Ă©nervait les patients (comme ici Charles) en s’adressant aux rĂ©sidents Ă la troisième personne. I. Fluckiger Jachym sur dans ses nouvelles de « soignants… athlètes au quotidien » (cf. ma chronique prĂ©cĂ©dente : http://lesparolesenvolent.blogspot.fr/2017/08/les-soignants-athletes-au-quotidien.html ) la thĂ©orie des enseignements dispensĂ©s aux soignants et la pratique sur le terrain.
Cette règle sur l’aide en gĂ©nĂ©ral : « comment ĂŞtre vĂ©ritablement aidant pour autrui si nous ne sommes pas aidĂ©s nous-mĂŞmes suffisamment ? » rappelle la notion d’ĂŞtre bien soi-mĂŞme dans la relation d’aide.
Le personnage d’Emma se montre assez dĂ©testable, insensible au bonheur de son père qu’elle mĂ©prise malgrĂ© ses plaintes et ses suppliques. L’auteur a tentĂ© d’altĂ©rer la monstruositĂ© de cette fille unique avec son propre Ă©chec conjugal avec son mari Antoine, l’incarnation du type lourdingue, antipathique et égoĂŻste. Mais peut-ĂŞtre que l’Ă©preuve aujourd’hui vĂ©cue par Emma est une nĂ©cessitĂ© pour l’amener Ă se positionner autrement dans ses convictions. Belle illustration aussi de la difficultĂ© de se reprĂ©senter l’amour Ă tous les âges et surtout de se reprĂ©senter le parent « survivant » Ă nourrir un nouvel amour.
Ce livre est une grande leçon de la vie dans l’ensemble et les préceptes de bouddhisme bien illustrés et expliqués. Il nous évoque un hymne à l’Amour :
l’amour ne se partage pas, il se multiplie. On peut donc aimer de nombreuses personnes sans que cela soit au détriment d’une autre.
La maladie d’Alzheimer a cela de bon qu’elle me permettrait presque d’oublier que je vais mourir.
C’est bien le dĂ©calage entre ce que nous croyons que les choses sont et ce qu’elles sont vraiment qui nous fait souffrir.
De l’ignorance naĂ®t l’ego. De l’ego naĂ®t le jugement. Du jugement naĂ®t l’aversion. De l’aversion naĂ®t la colère. De la colère naĂ®t la souffrance. Ne nous trompons pas d’ennemie.
A lire ces 250 pages pour recevoir une LECON DE SAGESSE !
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Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous envie de le lire ?